Avec le surgissement de la pandémie de la Covid 19 il y a un peu plus d’un an, le monde entier a été déstabilisé, tourmenté, voire bouleversé, obéissant bon gré mal gré aux caprices de distanciation et d’enfermement imposé par ce terrible mal qui n’a pas manqué de changer le mode de vie de la quasi-totalité de l’humanité en proie à l’angoisse et à l’horreur. L’épidémie battant son plein, la plupart des pays se trouvent dans l’obligation de fermer leurs frontières et d’arrêter les transports de personnes et de marchandises, au risque de conduire le peuple au désespoir, à l’angoisse de la séparation, de la pénurie des vivres et de la mort qui commence à rôder et à faucher aveuglément les hommes comme un monstre. Confinement, quarantaine, asile, enfermement, éloignement, prudence, peur sont les maîtres mots régissant un nouveau mode de vie, où l’autre, si proche soit-il, en vient à représenter un risque de contamination et de décès, un véritable enfer, et où toutes les manifestations de la sociabilité et de la vie collective sont réduites au minimum. Et le coronavirus de concrétiser les scènes livresques des récits horribles des épidémies survenues aux quatre coins du monde à travers l’Histoire, dont certaines sont tragiquement évoquées dans La Peste d’Albert Camus, le roman d’une épidémie des temps modernes qui frappe Oran, la ville algérienne dans les années 1940.
Calendrier
Les propositions de communication (350 mots environ), accompagnées d’une courte notice bio-bibliographique, sont à envoyer avant le 20 septembre 2021 à l’adresse électronique suivante.
Réponse du comité scientifique : à partir du 15 octobre 2021.