La question d’une « décolonisation du savoir », insufflée, en grande partie, par les études culturelles et postcoloniales, interroge aujourd’hui l’ensemble de nos champs universitaires. Les decolonization studies ont acquis de nos jours une large audience dans les universités anglo-saxonnes.
Si ce courant de pensée, dont les contours précis sont impossibles à déterminer, se propose, en particulier, de lier la décolonisation des savoirs à des actions sociales et politiques sur le terrain, son apport le plus pertinent réside dans la poursuite de la réflexion sur la « déconstruction » (terme clé au sein des études postcoloniales). Il s’agit bien, non pas de « détruire », mais bien de démonter les présupposés à partir desquels ont pu s’échafauder des idées, des concepts et des pratiques afin de leur donner une nouvelle signification et rendre enfin visible leurs effets néfastes et leurs portées stigmatisantes.
Calendrier
Les propositions devront être envoyées au plus tard le mercredi 15 février 2023, aux adresses suivantes :
Ces propositions se présenteront sous la forme d’un résumé (5 à 6000 signes espaces compris) assortis de 5 mots clés et d’une bibliographie de 8 références maximum. La problématique, les objectifs et la méthodologie de recherche y seront clairement énoncés.
Les autrices et auteurs y ajouteront une courte biographie, d’une dizaine de lignes maximum, en y mentionnant leurs coordonnées complètes (statut, institution de rattachement et courriel).
Les articles feront l’objet d’une double expertise anonyme.